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Repenser sa carrière avec l’intelligence artificielle : le pari d’Emilie Racine

Professionnelle chevronnée depuis plus de 10 ans, Emilie Racine a pris une pause pour un retour aux études. En choisissant le microprogramme de premier cycle en optimisation des affaires et intelligence artificielle de la Faculté de l’apprentissage continu (FAC) de l’Université de Montréal, elle découvre un nouveau terrain d’apprentissage, à la croisée de ses intérêts humains et technologiques. Un choix stratégique, lucide, et profondément inspirant.

Emilie Racine a toujours été animée par le besoin de comprendre le monde qui l’entoure et d’avoir un impact réel dans ce qu’elle fait. Après des études réussies avec un baccalauréat en design industriel et une maîtrise en ergonomie à Polytechnique, elle débute sa carrière dans l’entreprise québécoise Bombardier, où elle participe aux projets de développement des postes de pilotage pour créer des interfaces intuitives et ergonomiques dans les avions d’affaires.

Après cette première expérience enrichissante, elle cherche à exploiter de nouvelles notions en gestion. Suite à une formation en 2014, rapidement, ses talents dans ce domaine la mènent à un poste de coordination, puis à la logistique, à la formation, et enfin à des fonctions de direction. « Je me suis éloignée du design et de l’aéronautique, mais j’ai découvert que j’aimais vraiment accompagner les gens, réfléchir aux systèmes, développer des outils pour les équipes », explique Emilie, d’un ton convaincu. Sa carrière évolue rapidement, dans différentes entreprises, mais au fil des années elle sent s’éroder un peu de ce qui l’avait d’abord motivée : la curiosité, l’apprentissage, le sentiment d’accomplir quelque chose qui lui ressemble.

Une pause, et ça repart !

Il y a quelque temps, Emilie décide de prendre une pause professionnelle pour s’occuper d’elle et de sa famille dans un premier temps, et de réfléchir à son avenir dans un second. Ce moment de recul lui permet d’affiner ses recherches. C’est alors qu’elle se motive à retourner sur les bancs de l’école, sans attente particulière, en s’intéressant tout d’abord au microprogramme de premier cycle en optimisation des affaires et intelligence artificielle de la FAC auquel elle s’inscrit. C’est un cours, centré sur les enjeux liés à l’intelligence artificielle, qui allume l’étincelle. « Je n’avais jamais considéré cette option, mais j’ai été complètement happée, se souvient-elle. J’ai découvert que l’intelligence artificielle, ce n’est pas juste du code, c’est aussi une réflexion sur nos pratiques et les outils qui s’offrent à nous. »

Curieuse et passionnée, ce qui intéresse Emilie, ce n’est pas tant le développement technique que l’usage, les impacts humains, les transformations que l’IA permet ou exige. « Je m’intéresse aux enjeux éthiques, à la place de l’humain dans les systèmes automatisés, et à la façon dont on peut accompagner le changement. »

Elle explore des outils comme ChatGPT, s’interroge sur les données, sur la sécurité, l’autonomie, la responsabilité. « Je ne veux pas devenir programmeuse. Mon rôle, je le vois plutôt comme une personne capable de comprendre suffisamment l’IA pour en parler clairement, la mettre en contexte, et aider des personnes ou des équipes à prendre les bonnes décisions. » Pour la néo-étudiante, cette formation est une façon de se réapproprier son parcours, en ajoutant une couche de sens et d’expertise à son bagage déjà solide.

Apprendre à nouveau : un privilège et un moteur

Emilie ne cache pas son enthousiasme quand il s’agit d’apprentissage. « J’adore les cours. J’adore lire les articles et faire les travaux demandés. Je prends le temps d’aller au fond des choses. C’est un vrai plaisir. D’ailleurs, je compte poursuivre mes études en m’inscrivant au certificat en intelligence artificielle au travail : utilisation responsable », s’exclame la néophyte en IA. Le format en ligne du microprogramme lui permet de suivre les cours à son rythme, tout en conservant un bon niveau d’échange avec le corps enseignant et ses acolytes étudiants, notamment dans le cours Chaîne logistique et IA (SIA 2021) de la passionnante chargée de cours Anne Nguyen, directrice responsable de l’IA au Conseil de l’innovation du Québec.

Elle apprécie aussi l’approche multidisciplinaire du microprogramme, qui aborde à la fois les fondements techniques de l’IA et ses dimensions sociales, philosophiques et pratiques. « Je sens que je suis en train de me construire une nouvelle boîte à outils. Non pas pour tout changer, mais pour réinventer ma place professionnelle. » Emilie a désormais une vision plus claire de ce qu’elle veut apporter. « Je veux être cette personne capable de faire le lien entre les outils technologiques et les besoins des équipes. Quelqu’un qui comprend assez pour anticiper, expliquer et guider. »

Un avenir façonné par l’apprentissage

Avec ce microprogramme, Emilie ouvre une nouvelle voie. Ce type de formation attire des professionnelles et professionnels de divers horizons, des gestionnaires, des formatrices et formateurs, des analystes ou des stratèges qui souhaitent mieux comprendre les technologies émergentes pour les intégrer de façon responsable et stratégique dans leur quotidien professionnel.

Emilie imagine des projets dans le milieu de la formation ou de l’innovation sociale. Ce qui est certain, c’est qu’elle veut moins subir le travail, et davantage en être l’actrice. « J’ai longtemps été dans l’action sans toujours prendre le temps de réfléchir. Aujourd’hui, je fais le chemin inverse. Je me nourris, j’apprends, je construis, et je sais que ça va me mener plus loin », conclut l’intéressée.

Aujourd’hui l’IA transforme les organisations. Les profils hybrides comme celui d’Emilie deviennent essentiels : des professionnelles et professionnels capables d’interpréter, de connecter et de construire des ponts entre les humains et les machines, et entre les idées et l’action.

Et si c’était votre tour ? Reprendre des études en intelligence artificielle, c’est non seulement se préparer à relever des défis technologiques modernes, mais aussi se donner les moyens de jouer un rôle actif dans cette transformation. Peu importe le parcours initial, il est possible d’ajouter une nouvelle dimension à sa carrière, de devenir un maillon stratégique entre la technologie et les besoins humains. Comprendre l’IA, c’est aussi mieux comprendre notre avenir.

Pour en savoir plus sur le microprogramme de premier cycle en optimisation des affaires et intelligence artificielle et le certificat en intelligence artificielle au travail : utilisation responsable

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